GABRIELE ALIGHIERI ▬ terminée

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Alighieri, Gabriele
PLAYED BY LEIGHTON MEESTER ▬ 22, ITALIENNE.
UNE PETITE CITATION QUI VOUS RESSEMBLE ▬ AUTEUR DE LA CITATION
Je m’appelle Gabriele Estela Alighieri et je suis née le soir du 21 novembre 1987 à Venise, dans le camp du nord. Ma mère, Irene Alighieri travaille à l’école primaire en tant qu’enseignante et mon père, Marco Alighieri tient une petite épicerie. Nous n’avons jamais été très riches mais je n’ai jamais manqué de rien. C’est pour ça qu’aujourd’hui nous vivons dans le camp du nord. Mes parents faisaient le maximum pour mon bien être. Je suis fille unique et j’ai toujours rêvé d’avoir une petite sœur. Mon but dans la vie est de devenir une grande chirurgienne et pour ça, je dois travailler, énormément travailler. Ca ne me fait pas peur. J’ai toujours aimé les études de toute façon. Je n’ai jamais été une fille très populaire, une fille avec qui tout le monde voulait être ami. En même temps c’est normal, je suis de nature discrète et réservée. On dit de moi que je suis généreuse, toujours souriante, adorable, naturelle et dévouée aux autres. Je fais d'ailleurs passer les autres avant moi. Et on dit aussi que je suis très intelligente et réfléchie. N'allez pas croire que je suis parfaite, j'ai aussi des défauts. Je suis par exemple très rancunière, possessive et un petit peu jalouse. Je suis également têtue.

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HELLO, EVERYBODY

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C'était il y a quelques jours. Gabriele était là, sur cette plage, les pieds dans l'eau, assise sur le sable encore chaud et humide. Il faisait presque nuit, il y avait un magnifique coucher de soleil. C'était paradisiaque. La terre aurait pu s'arrêter de tourner qu'elle ne l'aurait même pas remarqué. Elle était pensive, rêveuse. Elle n'avait envie de rien à cet instant précis, si ce n'était de ne pas être dérangée, de rester seule, à profiter de cet instant de tranquillité bien mérité. Elle avait travaillé toute la semaine. Depuis deux semaines, elle travaillait dans ce restaurant sur Dorsoduro. Elle avait besoin d’argent pour payer ses études de médecine et le salaire d’enseignante de sa mère et les revenus procurés par l’épicerie de son père suffisaient à peine à subvenir à leurs besoins (les temps étaient difficiles et les affaires allaient de plus en plus en plus mal). Ça ne la dérangeait pas de travailler. Elle avait toujours aimé ça et au moins elle se sentait utile et soulageait ses parents d’un poids en quelque sorte. Elle travaillait en soirée, tous les soirs jusqu’à deux heures du matin bien souvent. Ce n’était pas un problème non plus. On ne pouvait pas dire qu’elle avait une vie palpitante : elle se résumait aux études. Elle ne sortait pratiquement pas, les seules sorties elle les faisait avec sa cousine Olivia. Olivia était son exact opposé : fêtarde, je m’en foutiste, extravertie et pas travailleuse pour un sou. Elles étaient complémentaires et inséparables depuis leur plus jeune âge.

Gabriele ferma les yeux un instant. La première image qui lui vint à l'esprit était l'image de ce jeune homme, dont elle ne connaissait ni le nom ni le prénom, qu'elle avait rencontré deux jours plus tôt. Qu'est ce qu'il était beau, avec ses yeux d'un noir intense. Son visage était ancré dans sa mémoire. Elle aurait pu le dessiner (le dessin est l’une de ses plus grandes passions) comme ça, de mémoire, sans avoir besoin de lui comme modèle. Elle ne pensait qu’a lui depuis deux jours entiers. Il la hantait presque. Si ça ce n'était pas de l'amour, cela y ressemblait fort. Mais comment parler d'amour alors qu'ils ne s'étaient parlés que quelques minutes ? Bon, il ne s’agissait peut-être pas d’amour, mais il y avait une réelle et forte attirance. Ils ne se connaissaient pas du tout. Il savait juste son prénom à elle. Gabriele. Elle ne connaissait pas le sien. Cela lui importait peu. Pas besoin de ça pour être amoureuse. Il avait juste fallu d'un regard, pour elle en tout cas. Leur rencontre avait été des plus banales : une fille maladroite servant un café, un beau garçon se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment et le tour était joué. Il faut dire qu'il n'avait pas eu de chance. Bien sur, elle s’était pressée de s'excuser auprès de lui, de lui essuyer sa chemise blanche tachée de café. Il s'était contenté de sourire et de lui dire de ne pas s'en faire. Elle lui avait rendu son sourire. Il était parti à peine une minute après, en ayant juste le temps de lire son prénom sur son uniforme de serveuse : Gabriele. Elle mit du temps à reprendre son travail, toute chamboulée par ce jeune homme, par son sourire. Il avait énormément de charme et de classe : Gabriele pensant tout de suite qu’il était issu d’une fille aisée et qu’il avait toujours eu des facilités avec l’argent, toujours vécu dans le luxe. Elle avait cherché en vain à le revoir les deux jours qui suivirent, se demandant s'il passerait au café. Mais non. Il ne vint pas. Elle se demanda même si elle le reverrait un jour. Après tout, ils appartenaient à deux mondes différents et quand bien même il y avait une petite chance, elle se demandait ce qu’il pourrait bien lui trouver. Elle se trouvait banale et insignifiante même si tout le monde ne cessait de lui répéter qu’elle avait tout pour plaire : elle n’avait aucune confiance en elle.

Le hasard faisait bien les choses. Elle rouvrit les yeux. Il faisait nuit noire à présent. On distinguait parfaitement le reflet de la lune sur l'eau. Elle tourna la tête, et c'est là qu'elle le vit. Encore plus beau que ses souvenirs. Il promenait son chien. Il marchait tranquillement, au bord de l'eau, les vagues lui mouillant les pieds. Puis elle sentit quelque chose, tout près d'elle. Quelque chose de chaud et humide : le chien. Elle se leva d'un bond de frayeur. Non pas qu'elle avait peur des chiens, mais elle était du genre froussarde, à sursauter à la moindre petite chose. Son maitre, accourut aussitôt. Il s'excusa puis leurs regards se croisèrent. Pour elle c'était comme si la terre avait cessé de tourner. Ce n'était pas possible elle était entrain de rêver. « Excusez moi. Si j’avais vu qu’il y avait quelqu’un d’autre, je ne l’aurais pas lâché. » - « Non, non, ce n’est pas grave, ne vous en faites pas. » - « Bien. Encore désolé. » Il sourit et marqua une pause. « Dites moi... C'est bien vous la serveuse de l'autre jour ? Celle qui m'a renversé du café dessus dans ce restaurant. » Elle baissa la tête, gênée. Des défauts elle en avait, mais celui là était certainement le plus gênant. Cela lui causait des problèmes depuis qu'elle était petite. C'était génétique. « Euh oui, c'était bien moi. Je suis désolée, encore, mais je suis terriblement maladroite. Je crois que c'est mon pire défaut. » - « Je suis content de vous revoir, Gabriele. ». Gabriele. Il connaissait son prénom. Elle fut flattée sur le moment de voir qu'il avait retenu son prénom. Elle se sentit rougir et n'osait pas le regarder. « Je m'appelle Matteo. » - « Enchantée. » Il lui sourit, rattacha son chien en laisse et commença à partir avant de lui dire, de loin : « J'espère vous revoir très vite. » Après ça, Gabriele ne fit que penser à lui encore et encore. Matteo. Elle était très troublée et attirée. Il fallait qu'elle le revoie, et elle allait tout faire pour que cela se produise.

DO I TELL YOU MY NAME ?
PSEUDO : Fanny
SEXE : F
AVATAR : Leighton Meester